BILLETTERIE BORDONOR – Fév à mai 2019 > Les spectacles jeune public & tout public au GLOB Théâtre

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ANASWA, LE SOUFFLE D’UNE MERE
Cie Fabre-Sènou | Norbert Sènou

Mardi 12 Février à 20h
Mercredi 13 Février à 20h
Jeudi 14 Février à 20h
Vendredi 15 Février à 20h
+ 2 représentations scolaires

50 min | Tout public

Tarif Bordonor : 5 € & 4 € (-12 ans & scolaires)

Il y a quelque chose d’un besoin de retour aux sources lorsqu’on atteint un âge mûr, et qu’une partie de sa vie d’artiste est accomplie. L’an dernier Bienvenue Bazié revenait dans Peubléto, sur notre scène, sur son parcours de danseur. Cette année, une autre figure de la danse africaine bordelaise, le chorégraphe béninois Norbert Sènou, rend hommage à sa mère, celle que tout le monde appelle Anaswa.« Tu vois, je n’ai rien oublié ; il me fallait juste un peu de temps. Le temps de devenir un peu plus sage, un peu moins à fleur de peau pour oser, pour aller à l’essentiel sans faux-semblants… » Anaswa est une véritable déclaration d’amour à celle qui lui passa une culture orale faite de devises philosophiques, de tradition béninoise, de contes et de récits. Ce solo de la cinquantaine, où il joue tour à tour la mère et le fils, est aussi une manière de comprendre les ressorts de la transmission qui l’habitent. Car Norbert Sènou n’a jamais séparé cet acte de passation de celui de la création. Dans cet état d’esprit partageur, il souhaite à son tour expliquer les fondements de sa pratique, faite de mix culturels, d’envolées, musicales, de gestuelles empruntées à différents registres. Anaswa nous dévoile d’où il vient et les ressorts qui lui ont permis, depuis toutes ces années, d’être encore et toujours « un homme debout ».


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LES VIVANTS
Cie Auguste-Bienvenue | France – Burkina Faso

Mardi 26 Mars à 20h
Mercredi 27 Mars à 20h
Jeudi 28 Mars à 20h

1h | Tout Public

Tarif Bordonor : 5 €

Au plateau, sept corps féminins, venus de cultures différentes, entrent en communication, en communion même. Les Vivants rend hommage à la ténacité de ces danseuses africaines qui ont choisi de poursuivre cette voie professionnelle coûte que coûte, comme Bienvenue Bazié affirmait cette vocation l’an dernier sur notre scène dans son solo autobiographique Peubléto. Installés depuis les années 2000 à Bordeaux, le chorégraphe burkinabés et son acolyte Auguste Ouédraogo, présentent avec cette nouvelle création, une autre facette de leur savoir-faire : la transmission. Notamment leur formation « Engagement féminin », qui se déroule chaque année en juillet à Ouagadougou et fête cette année ses dix ans. S’y retrouvent des danseuses africaines de tout le continent. Montée avec les participantes 2018, et composée avec le regard du chorégraphe Lacina Coulibaly, Les Vivants propage aussi un propos plus universel : celui de croire, coûte que coûte, par-delà les frontières, à la force d’un engagement dans la création, dans une danse qui rapprocherait malgré les murs qui se dressent malheureusement de plus en plus haut. Opposition au repli identitaire, cette pièce déploie les moyens de trouver un langage commun. Et en ces temps de réveil de la parole féminine, ces Vivants.es affirment aussi la présence des femmes dans le processus de création, ici et ailleurs, sans qu’il ne soit plus possible de les ignorer.

RENDEZ-VOUS DECALES autour du spectacle :

« Engagement Féminin »

Ce projet qui valorise l’engagement des femmes dans la création artistique permet la rencontre au plateau de danseuses venues de tout le continent africain pour apprendre, échanger, s’exprimer et créer ensemble tout en passant au-delà des différences culturelles.

  • Projection du documentaire « Engagement Féminin : 10 ans »

Camille Téqui nous embarque au Centre de Développement Chorégraphique La Termitière / Ouagadougou pour découvrir le projet Engagement Féminin. Entre pratique au plateau, création collective et rencontres artistiques, ce documentaire nous livre le récit d’une formation pluridisciplinaire. Ce documentaire donne la parole aux danseuses de la formation, aux intervenants et aux directeurs artistiques.

Les 26, 27 et 28 mars à 19h15 au Glob Théâtre

Durée : 25min

Entrée libre

  • Exposition photo

Céline Paquet retrace en images les dix éditions du projet Engagement Féminin. Dix années d’une formation généreuse qui ont permis aux danseuses africaines de s’affirmer et de s’inscrire dans le paysage chorégraphique contemporain sur le continent africain et à l’international.

Les 26, 27 et 28 mars à 19h15 au Glob Théâtre

Entrée libre


THÉÂTRE  |logo jeune

LE GARDIEN DES OMBRES
de Nathalie Papin | Maesta Théâtre | Benjamin Ducroq et Jean-Luc Terrade

Mercredi 21 Mai à 14h30
Vendredi 24 Mai à 19h30
+ 5 représentations scolaires

55 min | A partir de 7 ans

Tarif Bordonor : 4 € (+ 12 ans) & 3 € (- 12 ans & scolaires)

« Regarder son ombre s’allonger, un soir d’été, est un vrai régal pour les personnes très petites : elles deviennent soudain très grandes. »

C’est l’histoire de Teppoge qui a fabriqué un refuge pour ombres abandonnées, l’Ombril. Seulement les ombres s’entassent tant, qu’il n’y a bientôt plus de place pour en accueillir de nouvelles. Comment faire alors lorsque l’homme à la malette débarque, prêt à tout pour se débarrasser de son ombre, y compris de la vendre ? Décidé à comprendre ce qui ne tourne pas rond entre les hommes et leur ombre, Tepogge s’en va par le vaste monde avec ses huit ombres préférées et monte en chemin un cirque.
Nathalie Papin a écrit ce texte pour Benjamin Ducroq au fil d’une longue relation épistolaire de deux ans. De cette auteure jeunesse, le metteur en scène et comédien bordelais de la Cie Maesta Théâtre avait déjà monté L’habitant de l’escalier, une pièce poétique conçue avec sa complice marionnettiste Claire Rosalin. Mais cette fois-ci il s’agit d’une commande, d’un désir de collaboration mutuelle, qui nous emmène dans un monde métaphorique, presque métaphysique. Le Gardien des Ombres quitte le simple plateau théâtral pour abriter sous [1] son petit chapiteau un spectacle de cirque, transportable aussi bien dehors que dedans, un objet, fragile et délicat, fait de papier, d’objets mais aussi de présences de comédiens, musiciens, circassiens. Ce cirque des ombres reviendra petit à petit à la lumière, habité par le puissant éclat de la vie.