THÉÂTRE | 
PREPARER SON EVASION
de Jean Philippe IBOS
Atelier de Mécanique Générale Contemporaine
Mercredi 14 Novembre à 20h
Jeudi 15 Novembre à 20h
Vendredi 16 Novembre à 20h
Mercredi 21 Novembre à 20h
Jeudi 22 Novmebre à 20h
Vendredi 23 Novembre à 20h
+ 1 représentation scolaire nous contacter
1h | A partir de 15 ans
Tarif Bordonor : 5 €
THÉÂTRE | 
NATANAEL
ou « j’adore les carottes
c’est ce que je préfère dans les petits pois »
de Diego Sinibaldi | Opéra Pagaï | Sophie Cathelot et Sébastien Génebès
Mercredi 5 Décembre à 14h30
Vendredi 7 Décembre à 19h
+ 5 représentations scolaires
1h | Tout Public
Tarif Bordonor :
Enfants & scolaires (moins de 12 ans) : 3€
Plus de 12 ans : 4€
L’Opéra Pagaï pousse un peu plus loin son registre «jeune public» déjà exploré dans Les Excuses de Victor ou le concert rock des marionnettes de High Dolls, en imaginant une pièce sortie tout droit de l’imagination d’un enfant de 9 ans. Car oui, le texte de Natanaël a été «raconté» par Diego Sinibaldi, petit garçon à l’imagination débridée. Certes, la bande des Pagai l’a couché sur le papier, mais en prenant soin de ne ps dénaturer les rebondissements abracadrants, le vocabulaire et les expressions. Natanaël possède ainsi cette évidence des histoires qu’on s’invente avant que le monde des adultes nous rattrape et que le formatage scolaire lisse la langue. Ici la pièce s’autorise à une poésie spontanée, des mots gourmands, une fantaisie parfois plus profonde qu’il n’y parait. Et même des erreurs syntaxiques dont on se régale. Exemple : « Natanaël était un peu tout truc parce que, en fait, on dirait qu’il devient ennemi des deux côtés ! Alors il part, il s’enfuit, il s’enfuit.» Sur le petit plateau, tout se pare de la même simplicité : les effets se bricolent à vue et les comédiennes portent ce petit bonhomme aux grands yeux avec délicatesse et drôlerie.
Avec la même malice qui les anime lors de leurs grands détournements ou leur pièces in situ qui jouent de la frontière ténue entre la fiction et le documentaire, les Pagaï touchent tout aussi juste avec les enfants.
THÉÂTRE | 
CE QUE NOUS FERONS
Cie Du chien dans les dents | Écriture collective
Mercredi 12 Décembre à 20h
Jeudi 13 Décembre à 20h
Vendredi 14 Décembre à 20h
Mardi 18 Décembre à 20h
Mercredi 19 Décembre à 20h
Jeudi 20 Décembre à 20H
1h20 | Tout Public
Tarif Bordonor : 5 €
La sortie de résidence de Ce que nous ferons, dans notre studio à l’hiver dernier, a pu donner un aperçu de ce qui se tramait dans cette nouvelle création : dégringolades de mots, monologues intimes qui débordent sur le collectif, sens de l’absurde qui a l’éclat de ce qui vit, éructe, explose. Et questionnements sur ce futur si angoissant, histoire de se « réapproprier des lendemains qui nous semblent parfois confisquées ».Le collectif bordelais Du Chien dans les dents, soit Bergamote Claus, Thomas Groulade, Anaïs Virlouvet, aime l’écriture collective au plateau. Avec eux, la parole jaillit des situations, le texte, par effet de ricochet, les emmène souvent plus loin que prévu, et leurs acteurs tout-terrains sont capables d’engager leur corps, pousser la chansonnette ou passer derrière un synthé. La bande réunie-là est la même que dans État Sauvage, cette échappée de groupe, aussi chaotique que merveilleuse : soit les trois piliers, Laetitia Andrieu et Brice Lagenèbre, et le créateur son, Thomas Sillard qui amène ici une matière sonore plus prégnante et le créateur lumière, Denis Louis. En parallèle de cette partition collective, ils ont aussi arpenté les gares entre Bergerac et Bordeaux, interrogé des habitants sur leur avenir, monté des projets utopiques dans des jardins, imaginé un drôle de voyage à Villeréal. Bref, ils aiment sortir du studio, et multiplier les formes vers ce futur tendu, mais pas bouché. Place, donc, à un théâtre qui ne renonce pas et cherche un moyen « de regarder le monde qui nous entoure et en témoigner, sans être écrasés par notre sentiment d’impuissance ».